Les sympathisants du PYD / PKK ont attaqué la mosquée d’Erdmannhausen à Bade-Wurtemberg un land du sud-ouest de l’Allemagne, sous la direction de la communauté nationale turque et islamique (IGMG), ont écrit des messages menaçants sur les murs d’une mosquée.
Sur les réseaux sociaux, Mustafa Yeneroğlu, député turc du parti au pouvoir Justice et développement (AKP), a dénoncé le vandalisme menaçant, appelant le gouvernement allemand et les forces de sécurité à faire preuve de « zéro tolérance » pour de telles attaques.
Les murs ont été peints à la bombe avec le mot « vengeance », comme indiqué dans le message Twitter de Yeneroğlu, et la mosquée a subi d’autres dommages.
Les militants du groupe terroriste PYD / PKK et les groupes d’extrême gauche ont revendiqué des dizaines d’attentats depuis le lancement, le 20 janvier, de l’opération Rameau d’Olivier menée par la Turquie à Afrin, au nord-ouest de la Syrie contre les terroristes YPG / PKK-Daech.
Dans la plupart des incidents, la police allemande n’a pas réussi à arrêter les auteurs. Le PKK est interdit en Allemagne depuis 1993, mais avec près de 14 000 sympathisants dans le pays celui-ci reste très actif. Ankara a longtemps critiqué Berlin qui refuse de prendre des mesures sérieuses contre le PKK, qui utilise le pays comme une plate-forme pour leurs activités de collecte de fonds, de recrutement et de propagande.
L’Allemagne compte une communauté turcique de trois millions d’habitants, dont beaucoup sont des citoyens allemands de deuxième et troisième génération dont les grands-parents turcs ont migré dans le pays en tant que «travailleurs invités» dans les années 1960.
La famille de Yeneroğlu a déménagé en Allemagne quand il avait un an. Il a la double nationalité turco-allemande.
Source : ANEWS
Ramazan CALLI