Une escouade de terroristes étrangers à la solde des Yekîneyên Parastina Gel (YPG) dirigée par un commandant britannique de 24 ans, originaire de Manchester avait rejoint la ville syrienne d’Afrin pour aider d’autres membres affiliés au YPG pour combattre l’offensive de l’armée Turque et de l’Armée Syrienne Libre (ASL).
Le Britannique a raconté comment il a survécu à deux semaines de bombardement par les forces turques, mais a admis que ses camarades avaient au final peu d’espoir d’être victorieux.
Huang Lei, le britanno-chinois commandant dans la milice terroriste du YPG, est l’un des cinq Britanniques qui se sont portés volontaires pour combattre à Afrin contre les Turcs et leurs alliés arabes.
Huang Lei a déclaré qu’au premier round de la bataille, lui et 15 autres « combattants étrangers » avaient échappé à la mort. Il a admis, cependant, qu’ils étaient condamnés à cause de la force écrasante de l’armée turque.
Au cours d’une pause de trois jours, il a déclaré:
« en ce moment, la tactique consiste simplement à continuer à nous bombarder tous les jours, les bombardements nocturnes sont aussi présents ».
La Turquie a lancé depuis 28 jours, l’opération « Rameau d’Olivier » visant à extirper tous les terroristes du YPG, branche syrienne du Partiya Karkerên Kurdistan (PKK) . L’offensive a suscité l’inquiétude des États-Unis, les alliés turcs de l’OTAN, qui soutiennent toujours les YPG.
La possibilité pour les ressortissants des pays membres de l’OTAN de combattre la Turquie, la deuxième plus grande armée de l’Alliance, et d’en sortir indemne est illusoire. Ankara a déjà prévenu qu’il traiterait les étrangers faisant du volontariat terroriste serait traité comme leurs homologues du YPG.
Bureau des affaires étrangères et du Commonwealth a à maintes reprises averti ses ressortissants de ne pas s’engager dans des combats à l’étranger, les prévenant qu’ils pourraient être poursuivis en cas de retour en Grande-Bretagne.
FTU
Sources; the times