Les autorités birmanes ainsi que les membres de la fachosphère occidentale justifient les massacres des Rohingyas en les accusant d’être des terroristes.
Il faut rappeler que cette minorité présente dans la région depuis quelques siècles n’a jamais obtenu les droits civiques les plus normaux comme l’obtention d’une carte d’identité.
Plus de 1.100 enfants rohingyas sont arrivés seuls au Bangladesh depuis le 25 août, fuyant les violences en Birmanie, selon UNICEF #AFP pic.twitter.com/oNHacScLQx
— Agence France-Presse (@afpfr) 14 septembre 2017
Depuis les années 1970, cette minorité est persécutée sous silence. En 1992, sous la pression de l’ONU, les 250 000 Rohingyas avaient retourné en Birmanie.
Mais l’attaque des terroristes Bouddhistes n’ont jamais cessé. Cette minorité est considérée est considérée la plus persécutée au monde.
Le mensonge de l’état birman
Le gouvernement birman, toujours dominé par les dictateurs militaires, ont bouclé le pays et ont interdit tout observateurs externes afin de cacher la vérité sur la situation.
Mais sous la pression internationale et la détermination du président de la République Turque, Recep Tayyip Erdogan, l’aide humanitaire commence à arriver à la frontière avec le Bangladesh.
Par ailleurs, des journalistes indépendants démontrent clairement que les maisons continuent d’être brûlées même après le départ des victimes.
? URGENT: plus de 500 maisons de Rohingyas ont été brûlées depuis ce matin dans le village de Bagguna. Les civils sont exécutés. Un carnage. pic.twitter.com/rRWb5FhQRu
— Salem Rami (@Jeru_Saleem) 14 septembre 2017
Les témoignages démontrent clairement que cette minorité est visée délibérément avec une volonté de nettoyage ethnique.
« Ils ont brûlé ma maison, tué mes enfants, et je ne sais pas où est ma mère. »
Les mots d’un homme Rohingya retrouvé après un massacre… pic.twitter.com/i9zUEsMXNs
— Salem Rami (@Jeru_Saleem) 15 septembre 2017
Avec le ventre vide, les #rohingyas sont moins résistants face aux maladies. #Arrêtezcettetragédie https://t.co/S4xLgviG00 pic.twitter.com/YrfJFlrAzp
— SECOURS ISLAMIQUE FR (@SIF_ONG) 16 septembre 2017
Le correspondant de BBC avait clairement démontré que des milices étaient à l’origine des feux.
Arakan’daki Müslüman köylerini kim yakıyor? https://t.co/q2RUIAXSbB BBC muhabiri yakılan köylerde: « Burada etnik temizlik yaşanıyor » pic.twitter.com/yZsb8PbILF
— BBC Türkçe (@bbcturkce) 12 septembre 2017
Des associations humanitaires comme IHH, Hudayi Vakfi, Diyanet Vakfi, Barakacity appellent à vos dons pour apporter un peu de réconfort à ces victimes oubliées.
A l’heure actuelle, les médias internationaux commencent à s’intéresser de plus en plus à la situation critique. Mais pour le moment, la solution ne semble pas imminente.
Fatih KARAKAYA