Interviewé par Aljazeera, le président dit qu’il espère renforcer les liens entre la Turquie et des États-Unis sous l’administration de Donald Trump. Recep Tayyip Erdoğan prévoit de rencontrer son homologue américain Donald Trump le mois prochain, dans l’espoir de renforcer les liens avec les États-Unis après avoir été «trahis » par l’ex-président Barack Obama. Donald Trump a été le premier président occidental à féliciter Erdoğan pour le résultat final du référendum visant à modifier la constitution de la Turquie et d’accorder, à la présidentielle 2019, plus de pouvoir au prochain pouvoir exécutif du pays.
« Le point le plus important de la discussion, avec Trump, était sur les développements stratégiques en Syrie et en Irak. Nous prévoyons de nous rencontrer en mai pour discuter de choses de ses sujets face à face ». Pour Recep Tayyip Erdoğan le prédécesseur de Trump n’a pas respecté l’accord entre les deux pays pour lutter contre les groupes terroristes, opérant en Turquie.
« Avec le Président Obama, nous avions un accord sur le PKK, mais Obama nous a trahis, je ne crois pas que l’administration de Trump fera la même chose. » déclare Erdoğan.
Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a été désigné groupe terroriste par la Turquie, l’Union européenne et les États-Unis. Le PKK a lancé une lutte armée contre l’État turc en 1984 et plus de 40.000 personnes ont depuis été tués dans le début du conflit. En Février de cette année, la police a arrêté plus de 800 personnes sur des liens présumés avec le PKK dans les opérations dans tout le pays.
«En Syrie, les États-Unis soutiennent l’Unité de protection du peuple YPG branche syrienne du PKK. Les États-Unis devront mettre fin à ce soutien. Nous ne pouvons pas détruire un groupe terroriste en armant un autre. Nous sommes pourtant des partenaires stratégiques avec les États-Unis. », conclue Erdoğan.
FTU