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Cem Özdemir veut faire campagne place Taksim

Suite à la colère des ministres turcs de l’AKP qui se sont vue annuler leur campagne en Allemagne pour le régime présidentiel en Turquie, les tensions entre les deux pays ne s’affaiblie pas. Le Co-président de Groupe d’Alliance 90 / Les Verts en ajoute une couche « alors nous aussi sommes en droit de faire campagne Place Taksim (İstanbul). »

Le Co-président des Verts en Allemagne s’est exprimé à l’émission de la première chaîne ARD. Il était invité pour parler des relations tendues entre l’Allemagne et la Turquie. Relation où Cem Özdemir n’est pas innocent car c’est lui et son parti qui avait décidé et fait voter une loi reconnaissant le génocide Arménien. Par la suite, l’Allemagne refusa de fournir des images aériennes  de la Syrie en accusant la Turquie de vouloir exterminer le YPG, refusa d’extrader des Gülenistes, d’avoir ouvert une enquête sur l’association Ditip pour espionnage et la dernière en date annulation des meetings des ministres de l’AKP qui souhaitaient faire campagne pour le nouveau régime présidentiel en Turquie.

Après les annulations, le Président Recep Erdogan qui avait déclaré « cela ne m’étonne pas de la part d’un pays qui a connu le nazisme ». En réponse Cem Özdemir dit « les pays de l’Union Européenne doivent se soutenir et leur dire que si vous voulez faire des discours en  Allemagne vous devez apprendre à mieux vous comporter », « libérer les ministres de l’opposition (HDP), les journalistes… »

Face aux journalistes, Cem Özdemir dit qu’une campagne sur le territoire Allemand devait être se soumettre à la loi et donner des contreparties comme la libération du journaliste germano-turc, Deniz Yücel accusé par Ankara d’avoir des liens avec le terrorisme. Il déclara « par exemple, appliquons la réciprocité, que je puisse faire campagne sur la place Taksim, et qu’Ankara garantisse ma sécurité »

En fin d’émission il envoya un message de soutien aux députés du HDP emprisonnés ou en attente de jugement « Nous ne devons pas abandonner les démocrates de Turquie, et nous sommes prêts à discuter avec tous les partis de l’opposition »

 

FTU