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Crise migratoire : l’Europe avoue avoir beaucoup de retard par rapport à la Turquie

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a eu des discussions sur le consensus établi entre l’Union européenne et la Turquie au sujet des migrants.

Trois rapports élaborés par la Commissions des Migrants, Réfugiés et Déplacés ont été adoptés à l’Assemblée générale de l’Assemblée.
Le rapporteur et parlementaire allemande Anette Groth a fait savoir que la Turquie, la Jordanie et le Liban avaient ouvert ses portes avec un grand dévouement.

« Les actions de ces pays doivent faire honte à l’Europe. Au sujet de la crise migratoire, l’Europe a servi de très mauvais fondement » a-t-elle indiqué.
Le rapporteur hollandais Tineke Strik qui a rédigé le rapport titré « La situation des migrants et réfugiés selon l’accord entre la Turquie et l’UE », a souligné que seulement 4.000 migrants avaient été admis en Europe contre 22.000 promis.

« Il n’y a pas suffisamment de solidarité et les promesses ne sont pas tenues dans la politique d’installation » a-t-il indiqué.
Le parlementaire autrichien Stefan Schennach qui s’est exprimé au nom du groupe socialiste, a déclaré que les pays d’Europe n’arrivaient pas à accueillir les migrants.
« La question des migrants est la faillite totale de l’Europe. Avant même que 10% des migrants venus de Syrie ne soient arrivés, l’Europe n’a pas réussi à accueillir les migrants » a dit Schennach.

Le parlementaire suisse Doris Fiala a précisé de son côté que l’Europe n’avait pas réussi autant que la Turquie.
« La Turquie a fait d’importantes choses pour les migrants. Ceux qui critiquent ici la Turquie, n’ont pas réussir à en faire de même dans leur pays » a-t-il affirmé.\
M. Fiala a dit qu’ils devaient donc respecter. « Il n’y a pas le moindre succès dans toute l’Europe quant au partage du fardeau » a-t-il conclu.