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La mosquée Avicenne de Rennes, une nouvelle fois ciblée par des tags islamophobes

tags mosquée avicenne

Trois semaines après la découverte de tags islamophobes sur ses murs, la mosquée Avicenne de Rennes (ouest de la France) a été une nouvelle fois ciblée jeudi soir par des inscriptions similaires.

Selon le site internet, Dômes et Minarets, les murs de la mosquée Avicenne de Rennes ont été tagués dans la nuit de jeudi à vendredi.

« On vous avait prévenu, l’immigration tue… #Rambouillet », « Français réagissez !!! (Mélenchon Collabo) », « Non à l’islamisation », « Vive le Roy », « ELLV=Traitres » « +732+ Charles Martel Sauve Nous », tels ont été les inscriptions retrouvées sur les murs de la mosquée.

Le 11 avril dernier, cette mosquée avait été taguée par des inscriptions similaires. Le ministre de l’Intérieur, s’était aussi rendu sur place.

Peu de réactions

De son côté, le Conseil Français du Culte Musulman a condamné les inscriptions racistes sur le compte Twitter de l’organisation. « Le CFCM condamne fermement les inscriptions racistes et islamophobes dont a été victime une nouvelle fois le centre musulman Avicenne de Rennes. Solidarité avec les fidèles et responsables du centre face à cette nouvelle lâche provocation ».

Le Comité de coordination des Musulmans Turcs de France (CCMTF) a également condamné l’attaque sur sa page Facebook.

Par ailleurs, du côté des politiques, pour le moment, seul le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) a réagi sur son compte. « À #Rennes, le centre musulman Avicenne une nouvelle fois victime d’une attaque raciste! L’extrême droite, nourrit par la politique de l’extrême centre, se sent pousser des ailes! Il est temps que notre camp social et ses organes réagissent! #islamophobie », pouvait-on lire sur le compte de NPA Rennes.

En revanche, il n’y a pas eu de réactions de la part des membres du gouvernement et des autres partis.

Ces derniers mois, les attaques contre les musulmans de France se sont multiplié. En effet, certains font le lien entre des attaques terroristes de personnes isolées avec l’ensemble de la communauté musulmane.

Pourtant, la France refuse de reconnaître l’existence de l’islamophobie et préfère parler d’actes antimusulmans alors que des organisations internationales comme l’ONU reconnaît officiellement ce cas de racisme particulier.