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Les loups gris ont-ils attaqué un local kurde à la Guillotière ?

espace mésopotamia local kurde lyon

Selon les médias français, le local kurde Mésopotamie, situé rue Mazagran à Lyon, aurait été attaqué par 20 à 25 agresseurs, armés de barres de fer, samedi, en début d’après-midi.

Toujours selon les médias, les pompiers ont évacués quatre blessés dont deux graves.

Au moment où la police française mène des opérations contre les milieux du PKK, cette attaque « par des pseudos turcs » intervient au bon moment.

En effet, certains continuent volontairement d’entretenir l’amalgame kurde-PKK mais depuis des siècles les Turcs n’ont jamais eu de problèmes avec les Kurdes.

Pour rappel, l’est de la Turquie est peuplé majoritairement de citoyens turcs d’origines kurdes. De même, plus d’un millions de citoyens kurdes vivent à Istanbul, dans la plus grande ville de Turquie.

Bizarrement au fur et à mesure le nombre d’assaillants envers le local kurde augmentent tous les jours

En revanche, le PKK, un organisation reconnue terroriste aussi bien par l’Union Européenne, la France, le Canada, les USA, entre autres que la Turquie, mène une guerre armée pour obtenir l’indépendance. Ce confit a déjà fait plus de 40 000 morts.

En France, certaines associations culturelles kurdes entretiennent l’amalagame en affichant par exemple les portraits de leader de l’organisation terroristes du PKK dans leurs locaux ou pendant les manifestations. Pourtant, les médias français refusent de voir cette réalité

Capture d’écran d’une page Facebook, d’une association kurde en France. On voit clairement l’affilaition au PKK

Battes de baseball, barres de fer et armes blanches

Quoi qu’il en soit, samedi une vingtaine de personnes cagoulées, décrites comme des loups gris, auraient attaqué ce local kurde à coups de battes de baseball, de barres de fer et d’armes blanches.

Sans attendre, les médias et les comptes proches de cette organisation ont pointé du doigt les loups gris, une organisation qui n’existe pas.

Des personne peuvent se réclamer « Bozkurt », « un loup gris », mais elles ne sont ni structurées ni organisées. Comment une bande de 20 25 personnes armées peuvent passer inaperçues jusqu’à l’arrivée devant ces locaux en pleine journée ?

Lors de la manifestation à Décines, ils ont été filmés de partout, on a les rapidement identifié mais là bizarrement aucune image circule. Ni les kurdes, ni les soit disant Turcs ont publié des images. Pourtant, on aurait pu croire qu’après un tel « exploit », ils soient contents de le faire savoir. Mais non rien!

D’ailleurs, la police reste très prudente sur les motifs et l’identité des personnes.

« On n’a aucune certitude quant à la nationalité » des assaillants, précise la police. Cela n’impêche pas les membres de la communauté kurde pointent déjà du doigt l’organisation dissoute des Loups gris. Comment ont-elles reconnues ? De quoi ont-elles parler ?

Pour preuve, les kurdes avancent des inscriptions sur leur mur le 20 mars dernier. Les loups gris auraient écrit « RTE » sur les murs. Toute personne connaissant un peu le milieu des « loups gris », saurait que si c’était vraiment leur ouvre, ils aurait écrit autre chose mais surtout pas RTE! On ne va pas vous dire ce qu’ils aurait écrit mais de toute façon, cette histoire ne colle pas. D’ailleurs, les fautes d’orthographe, sèment le doute sur leur nationalité!

Un règlement de compte ?

Selon certains témoins qui connaissent bien ce local, il s’agit probablement d’un règlement de compte lié à des histoires d’argent.

Nous n’avons aucune certitude ni la possibilité de vérifier les affirmations. Mais notre source affirme que c’est une histoire qui amal tourné à cause des commissions sur des chèques. D’après lui, certains protagonistes touchent 20% de commission contre des chèques qu’ils payent en espèce.

Espérons que la justice française, à la quelle nous faisons entièrement confiance, fasse son travail afin de retrouver les auteurs de ces attaques que nous condamnons vivement.

Le climat actuel est tellement propice pour accuser la communauté turque de France que nous refusons d’être les boucs-émissaires.