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Le soutien incessant de la France au PKK

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Bien que le PKK soit reconnu en tant qu’organisation terroriste par l’Union européenne (UE), de l’ancien Président français François Mitterrand à l’actuel président Emmanuel Macron, soit depuis environ 40 ans, la France ne renonce pas à son soutien à l’organisation terroriste séparatiste.

L’exécutif français a initié des relations avec le PKK après l’élection de François Mitterrand à la Présidence du pays en 1981, alors que Mitterrand aurait déjà entretenu des relations avec l’organisation séparatiste, avant son élection. Le Conseil de l’UE a ajouté le PKK à la liste des organisations terroristes en septembre 2001.

Les activités associatives de l’organisation terroriste en France se sont intensifiées au fur et mesure des deux mandats présidentiels de François Mitterrand, jusqu’en 1995, avec le soutien notable de son épouse Danielle Mitterrand.

Soutien ouvert au PKK de la part de l’épouse de Mitterrand

La déclaration suivante de Danielle Mitterrand démontre clairement son soutien apporté à l’organisation séparatiste :

« Continuez à agir. Les responsables français que j’ai rencontrés disent : « Il est impossible que la Turquie prenne les mesures voulues par l’Europe, à moins que le PKK, ne devienne synonyme du problème kurde ». Pour cette raison, le PKK doit être politisé et mon pays y contribuera. J’œuvrerai pour que le droit de libre circulation vous soit accordé dans mon pays ».

Essayant de se présenter comme le représentant légitime des Kurdes, le PKK a popularisé le terme « mère des Kurdes » associé à Danielle Mitterrand parmi les terroristes et sympathisants du groupe terroriste, au cours de ces années.

Dans la période succédant au départ de François Mitterrand (qui avait ouvert la voie à l’européanisation du soutien apporté au PKK), sous les présidences de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, l’organisation a poursuivi ses relations avec l’exécutif français, mais pas aussi étroitement qu’auparavant. Les associations, fondations et instituts affiliés au PKK ont cependant poursuivi leurs activités en France.

Le soutien de la France au PKK s’est accru après la guerre civile en Syrie

Le PKK/YPG a trouvé un nouveau théâtre de développement après le déclenchement de la guerre civile en Syrie en mars 2011, et rêvait d’y établir un État dans le nord du pays, en tirant profit de l’instabilité de la faillite de l’État syrien. La France est le pays européen apportant le plus grand soutien au groupe terroriste dans la réalisation de cet objectif.

Sous le mandat de l’ancien président François Hollande, entré en fonction en 2012, l’organisation terroriste, a pu facilement trouver un espace de propagande en France, continuant de mener des activités à Paris et dans d’autres villes, sans aucune interdiction.

Des terroristes ont été hébergés à l’Élysée

Le président Hollande a accueilli les soi-disant leaders et chefs de l’organisation terroriste PKK/YPG dans leurs uniformes militaires, à l’Élysée en 2015.

L’actuel Président français, Emmanuel Macron, a également démontré son soutien à l’organisation en accueillant les terroristes PKK/YPG sous le nom des Forces démocratiques syriennes (FDS), à l’Élysée en avril 2019.

À la suite de la réunion tenue en avril 2019, un communiqué de l’Élysée a rapporté que Macron avait assuré le PKK/YPG que son soutien actif se poursuivrait.

Après l’Opération antiterroriste « Source de Paix » lancée par la Turquie dans le nord de la Syrie voisine, entre le 9 octobre 2019 et le 25 novembre 2019, les législateurs français ont réitéré leur soutien à l’organisation terroriste YPG / PKK.

Niant les liens documentés entre le PKK reconnu comme terroriste par l’UE, et les YPG, c’est-à-dire la branche syrienne de l’organisation terroriste, Macron a défendu son soutien aux YPG sous prétexte que les YPG combattaient l’organisation terroriste Daech en Syrie, démontrant les « deux poids deux mesures » des autorités françaises face à la lutte contre le terrorisme.

Cependant, les bannières à l’effigie d’Abdullah Öcalan, portées lors des manifestations en France et en Europe organisées à partir d’un seul centre européen, ainsi que les attaques du PKK contre les Turcs d’Europe, les nombreux rapports, enquêtes, et aveux indiquent clairement que les YPG entretiennent des liens étroits avec le PKK, qui figure sur la liste des organisations terroristes de l’UE.

Formation militaire fournie par la France aux YPG / PKK en Syrie

La France, qui soutient ouvertement les aspirations séparatistes de l’organisation terroriste dans le nord de la Syrie,a été le pays qui a exprimé la plus grande opposition en 2018 à l’opération « Rameau d’olivier » menée par la Turquie afin de libérer la zone syrienne frontalière, de l’organisation terroriste.

Sous la présidence de Macron, la France dispose non seulement d’une présence militaire dans la zone occupée par le PKK / YPG en Syrie, mais également de conseillers militaires français, dépêchés sur place afin de former les terroristes à la base d’Aïn Issa.

La France, au mépris des préoccupations sécuritaires de la Turquie, a tenté de prendre des mesures pour renforcer la présence des YPG / PKK en Syrie, mais ces mesures ont un effet limité et n’ont pas obtenu le soutien escompté en Europe.

Le Parlement européen à Strasbourg fait office de siège au groupe terroriste

Le Parlement européen (PE), situé à Strasbourg, en France, fonctionne comme le siège du PKK. Le PE n’hésite pas à soutenir l’organisation dans le cadre de son action politique. Les partisans du PKK organisent de ce fait régulièrement des manifestations pour la libération du chef de l’organisation terroriste.

Par ailleurs, la déclaration de l’ancienne Rapporteure du PE sur la Turquie, Katie Pirie, estimant que « le PKK ne représente pas une menace pour l’Europe », résume l’attitude générale de la France et de l’UE à l’égard du groupe qu’elle reconnaît comme terroriste.

Le PKK opprime les Kurdes en Franc

Plus de 20 associations ayant des liens organiques avec le PKK continuent d’opérer dans différentes villes de France.

Grâce aux privilèges que l’administration française accorde au PKK, l’organisation tente d’accroître son influence en faisant pression sur la majorité des citoyens kurdes qui ne sont pas pro-PKK dans le pays.

L’organisation terroriste séparatiste recueille, par l’intermédiaire de ses soi-disant représentants présents dans le pays, de l’argent, sous le nom de « Responsabilité », auprès des citoyens kurdes qui ne les soutiennent pas, et ceux qui n’acceptent pas de payer subissent des menaces et des attaques sur leur lieu de travail, allant jusqu’à les priver de leur gagne-pain.

Rédaction avec Agence Anadolu