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Erol Yucel, un Franco-Turc positif au coronavirus, témoigne sur son séjour à l’hôpital

franco-truc coronavirus

Erol Yucel est un Franco-Turc de 45 ans qui a contracté le coronavirus il y a maintenant 4 semaines. Il a témoigné pour Anadolu sur son séjour à l’hôpital qui aurait pu être fatal pour lui.

Il y a 4 semaines cet enseignant de 45 ans ne se doutait pas un instant de contracter le Covid-19. Lui et sa famille respectaient les consignes de barrières, ne sortaient que pour faire les courses.

Mais fin mars, son épouse a commencé à avoir des fièvres sans autres symptômes. En effet, travaillant dans une crèche de 13 enfants, elle savait qu’elle prenait des risques. Mais elle ne pensait pas avoir de symptômes aussi rapidement. Suite à ces signes de maladies et après consultation auprès du médecin traitant, celui-ci recommande de rester à la maison. Au bout de 3 jours, la jeune femme va beaucoup mieux et retrouve sa santé.

Ce qui est étonnant, c’est qu’un des enfants de la famille présente les mêmes symptômes que la mère. Lui aussi se porte beaucoup mieux comme sa mère au bout de quelques jours.

Entre temps, les deux enfants de la famille présentent aussi des petits signes sans gênes mais vont très bien. En revanche, le dernier est en bonne santé et n’occasionne pas de problèmes particuliers. Mais tout se corse au bout d’une semaine pour l’enseignant originaire de Colmar dans l’Est de la France.

Le Grand-Est, l’épicentre du virus

Il faut savoir que le virus est parti de la ville de Mulhouse à une quarantaine de kilomètres de Colmar. Très vite la région a vu se multiplier les cas de positifs dès le mois de février. Les autorités ont d’ailleurs dû déplacer certains malades dans d’autres villes afin de désengorger les hôpitaux de la région.

« En une semaine, le virus avait déjà atteint au niveau de mes bronches », explique Erol Yucel qui se plaignait de « ne pas pouvoir respirer ».

Comme pour son épouse, le médecin lui recommande de suivre un traitement d’antibiotique et de paracétamol. Mais la situation s’aggravant, une ambulance est appelée en urgence qui le transporte vers l’hôpital Pasteur à Colmar.

Lors de son admission à l’hôpital, les médecins ont donc continué à suivre le traitement classique mais sans que cela améliore son état de santé.

Suite à cela, les médecins explique à Erol Yucel qu’il peut demander un traitement à la chloroquine. En effet, d’après ses explications ce médicament qui fait polémique en France n’est pas systématiquement proposé et c’est au patient de le réclamer.

« Je peux témoigner aujourd’hui qu’après avoir commencé le traitement de chloroquine, je me sentais déjà beaucoup mieux », explique le franco-turc Erol Yucel qui a commencé à respirer normalement dès le lendemain.

Soulagé de sa guérison, Erol Yucel appelle aujourd’hui les citoyens à respecter les distanciations sociales. Il espère aussi que les « chercheurs trouvent enfin un vaccin ».

Inquiet de l’ouverture des écoles

En tant qu’enseignant, Erol Yucel est aussi ravi de pouvoir retrouver ses élèves. Mais certaines incertitudes l’inquiètent particulièrement.

Ainsi, il souhaite que les conditions de reprises soient mieux précisées et que les élèves soient plus préparés.

Rédaction avec Agence Anadolu