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Agression d’une femme passe inaperçue !

Les médias français sont bien silencieux face à l’agression d’une femme en Turquie. Enfin, silencieux uniquement quand il s’agit d’une femme voilée! Souvenez-vous, il y’a quelques temps, une homme avait frappé une femme en short et un vigile avait enjoint une autre femme de quitter un parc public.

A l’époque tous les médias français avaient alors arguaient que la Turquie s’islamisait et que les femmes n’étaient pas libres! Or, le cas de la femme voilée qui avait été agressée par une autre qui ne supportait pas de voir « des musulmanes voilées! »

Déjà à l’époque, silence total des de ces médias!

Voilà maintenant qu’ils continuent de faire l’autruche face une agression d’une autre femme voilée en plein rue. Filmé par une caméra de surveillance, on voit un homme bousculé une femme voilée. A cet instant, la femme demande des explications. Sur ce, l’homme mécontent la frappe très violemment au point de la faire tomber par terre.

 

Très rapidement, la police a identifié l’agresseur comme étant Hakan Dag, un étudiant en médecine. Lors de sa garde à vue, il a expliqué s’être disputé avec sa famille et qu’il était très énervé ce jour là. Quand il a bousculé la femme, il n’a pas supporté qu’elle réagisse.

Après cette agression, aucune association féministe, aucun parti laïc n’ont déclaré leurs indignations. Il n’y a pas eu de manifestation non plus. Les musulmanes n’ont pas crié « on veut nous tuer, on touche à notre mode de vie ». 

Il s’agit comme pour les autres, un cas isolé qui ne reflètent en aucun cas la situation réelle de la Turquie. Il y a un déséquilibré qui se croit investit d’une mission et ça s’arrête là c’est tout. Il faudra que les médias français arrêtent de pointer le doigt pour des faits divers comme si c’était le quotidien des millions de personnes.

L’agression des femmes qu’elles se voilées ou pas est un crime qu’il faut sévèrement punir. Mais quand ces associations ne se manifestent que lors des « mini jupes et des shorts » on peut légitimement se demander si elles sont sincères dans leurs « combats ».

Fatih KARAKAYA