MEDYATURK | Publié le . Mis à jour le

Les systèmes anti-SDF de la 5ème puissance mondiale

Alors que l’hiver est déjà là et que la fachosphère scande « nous ne pouvons, accueillir des réfugiés alors qu’il y a des SDF endormi dehors » il existe en France ce que l’on nomme les mobiliers urbains anti-sdf.

Que sont les mobiliers urbain anti-SDF ?

Les mobiliers urbains anti-sdf sont des mobiliers ou des artifices qui empêchent les SDF d’occuper une place ou un lieu par des dispositifs les empêchant de se coucher dans là où ils souhaiteraient dormir.

Les bancs des métros, Bus, Sncf sont soit ; inclinés, avec des accoudoirs centraux, ou remplacer par des sièges unipersonnels. Dans l’espace public vous pouvez retrouver ses mêmes procèdes mais d’autres systèmes encore plus machiavéliques ont été trouvé, barrière au-dessus les bouches d’aération des métros, piques sur les pas de portes, pierres d’ornements, barrières etc.…

Que font les associations ?

La fondation Abbé Pierre a lancé un site internet, soyonshumains.fr, ainsi qu’un hastag #soiyonshumains, où chaque citoyen est appelé à photographier et poster des photos de dispositifs anti-sdf pour les répertorier.

Christophe Robert, délégué général de la fondation Abbé Pierre déclare ;

« Ce n’est pas parce qu’on n’a plus rien qu’on n’a pas le droit de se reposer, de se laver, d’aller aux toilettes »

Christophe Robert devant une agence de la banque LCL en plein cœur de Paris où des picots empêchent quiconque de s’asseoir ou de s’allonger le long des fenêtres fustige ;

« Au lieu d’empêcher les SDF de dormir ici, offrons-leur un logement décent ailleurs ».

Véronique Étienne, directrice de la fondation Abbé Pierre dans le Grand Est déclare que cela est fait ;

« Pour empêcher les sans-abri de se poser, de s’allonger, de trouver un moment de trêve » «il est inacceptable que dans la cinquième puissance mondiale, il y ait encore des sans-abri et qu’on peine à mettre en place les solutions qui existent ».

Le 27 juillet 2017, le président de la République Emmanuel Macron déclarait ;

 « D’ici à la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois » « la première bataille : loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d’urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues »

Mais cela n’est que de la communication politique ou de la poudre de Perlimpinpin comme sait le dire notre chère présidente. Le président des richesses collera sans doute très longtemps à la peau d’Emmanuel Macron.

 

FTU