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Merkel fait profil bas face à la Turquie

La Hollande ne laissera pas Mevlüt Cavusoglu faire campagne pour le référendum qui aura lieu le 16 avril 2017 en Turquie.

Rotterdam n’entend pas recevoir le ministre des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu le 11 mars pour qu’il y fasse campagne en faveur du référendum du 16 avril qui fera basculé la Turquie dans un régime présidentiel, a fait savoir le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, sur Facebook.
En Allemagne, plusieurs municipalités ont réussi à empêcher de tels meetings au nom de la “sécurité”.

Un Espoir de normalisation des relations !

Le débat s’est ouvert dans les trois États membres qui comptent le plus grand nombre de ressortissants – et électeurs – turcs (entre 260 000 et 1,4 million), constate le quotidien viennois Die Presse, qui ne croit pas à une solution européenne. De fait, le gouvernement allemand, par la voix de la chancelière et de son ministre des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel, préfère souligner les intérêts communs avec la Turquie et œuvrer à la normalisation des relations plutôt qu’à l’exacerbation des tensions. Sigmar Gabriel a souligné qu’il n’y avait pas d’alternative au dialogue, il se rendra bientôt en Turquie.

Une communauté importante

Ce sont 1,4 million d’électeurs turcs qui vivent en Allemagne et les refus de plusieurs municipalités ou de lieux privés contre l’hébergement de meetings pour le « oui » au référendum ont provoqué la colère d’Ankara et envenimé un peu plus les relations bilatérales entre les deux pays.

Par Mustafa Y.