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Barzani parle d’indépendance du Kurdistan et fustige le YPG

Le jour de l’anniversaire du soulèvement kurde contre l’ancien régime Irakien en 1991, le président de la région autonome kurde d’Irak, Barzani, a été interviewé par le journal italien La Stampa. L’article a été publié le 5 mars. Dans cet interview, il évoque une indépendance probable du kurdistan irakien et fustige le YPG qui a selon lui perdu toute légitimité en s’alliant au PKK et le régime d’Assad.

 

D’après lui, « la chute de Mossoul marquera vraisemblablement le début de la dissolution de l’Irak, comme cela a été le cas pour les pays qui sont sortis de conflits ethniques et religieux comme la Tchécoslovaquie. Un Kurdistan indépendant apporterait plus de stabilité au Moyen-Orient dans une région qui a été troublée par des massacres et des conflits depuis les deux guerres mondiales ». Il ajoute que « l’indépendance et la libération complète du Kursitan sera la fidèle récompense pour le passé et les sacrifices actuels de la nation kurde ».

 

Le journal italien lui a aussi demandé si le Parti de l’Union démocratique(PYD) pouvait suivre l’exemple de la région du Kurdistan irakien. A cette question,  Barzani a répondu qu’il y avait eu une occasion pour Rojava(nom donné à la zone contrôlée par les kurdes au Nord de la Syrie) mais que le PYD a compromis cette situation à cause d’avoir accepté l’aide du PKK(Parti des Travailleurs du Kurdistan, agissant en Turquie), organisation reconnue comme terroriste par la Turquie, l’Union -Européenne et les États-Unis.

 

L’opportunité a été perdue « par le simple fait que le YPG(banche armée du PYD) a accepté l’aide du PKK, considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays. Le YPG a également accepté l’aide du régime de BasharAl Assad. Ces choix nous ont séparés d’eux » a déclaré Barzani.  Il ajoute: « J’espère toujours qu’ils peuvent changer eux-mêmes, mais ces mauvaises politiques compromettent l’avenir des Kurdes de Syrie, ce n’est que dans l’intérêt du PKK ».

 

 

Barzani a également dit que la chute de Mossoul ne signifie pas la fin d’ISIS(acronyme anglais de Daesh) car il va survivre sous une autre forme. Pour vaincre le groupe extrémiste, il dit:  » vous devez le combattre sur beaucoup de fronts, y compris son économie et idéologie ».

 



Source: rudaw.net

par AY